Depuis 1634...
Notre Histoire
C’est du côté de la famille grand maternelle de Florent BAUMARD que le vignoble actuel est relié aux siècles passés. Dès 1634, à Rochefort, ses ancêtres cultivaient déjà la vigne ; parcelles qui sont toujours sur la propriété.
Au moment de la reconstitution du vignoble après le phylloxéra, ils devinrent pépiniéristes en plants de vigne greffés. Cette activité accessoire perdura jusqu’à l’arrivée de Jean BAUMARD en 1955.
Licencié ès Sciences, il fut le réel fondateur du Domaine viticole actuel. Après une formation d’œnologue à Dijon et à Bordeaux, il entreprend d’agrandir le vignoble par des acquisitions dans les appellations prestigieuses de l’Anjou. En 1957, il achète six hectares dans les Quarts de Chaume, puis en 1968, il remembre une quinzaine d’hectares à Savennières.
Il devient ainsi le premier vigneron de l’Anjou à cultiver la vigne sur les deux rives de la Loire.
Entre-temps, il est professeur de viticulture et d’œnologie à l’École Supérieure d’Agriculture et de Viticulture d’Angers, de 1955 à 1970. Il est porté par ses pairs à la présidence de la Fédération Viticole de l’Anjou de 1971 à 1976 et redonne vie en 1974 à l’Union des Syndicats d’AOC du Val de Loire. Se retirant progressivement des affaires depuis 1990, il crée alors un cours d’œnologie très suivi.
Florent BAUMARD revient sur l’exploitation familiale en 1987. Après des études secondaires littéraires enrichies de deux années passées en Angleterre et aux États-Unis, il obtient un diplôme de technicien supérieur en viticulture et oenologie. Expression du terroir et maitrise technique restent les mots d’ordre du domaine. Le résultat, des vins élégants avec une explosion d’arômes, une gamme très homogène.
Le fruit dans sa pureté
Cueillir le plus beau raisin et le mettre dans la bouteille
Si on presse le raisin trop vite ou trop fort, on perd les qualités intrinsèques du fruit. La cueillette, le pressurage sont des étapes essentielles dans l’élaboration de nos vins. Histoire, conduite du vignoble, vinification, valeurs et convictions, découvrez le Domaine des Baumard.
Conduite du vignoble
- Alternance du travail du sol et de l’enherbement.
- Vignes hautes et larges (VHL).
- Respect des équilibres naturels et prophylaxie.
- Maîtrise des applications.
- Gestion des effluents.
Les pratiques viticoles courantes en France prescrivent :
- Densité de vigne élevée = Fruit de meilleure qualité = Vin de meilleure qualité.
- Moins de feuilles = moins de vigueur = plus d’énergie détournée pour améliorer la qualité des fruits.
Bien que cela soit vrai dans certains cas, il existe d’autres facteurs qui, une fois cumulés, ont un impact plus élevé sur la qualité globale du raisin que la densité de plantation seule.
La conduite du vignoble, telle que nous l’avons choisie, nous fournit un système modulaire qui permet une adaptation aux variations climatiques annuelles, et pluriannuelles. Tout en limitant simultanément l’impact de notre travail sur l’environnement.
Le mode de conduite VHL permet une « grande surface foliaire exposée » pour une meilleure maturation des grappes, améliore la structure des sols et leur restitue un potentiel biologique et agronomique supérieur, dont la finalité est le maintien du terroir.
Cet espacement (3 m de largeur x 2 m de hauteur) est vu plus couramment dans d’autres régions du monde, mais rarement en France.
Les vendanges sont manuelles en caissettes peu profondes.
Les Savennières, les Coteaux du Layon et le Quarts de Chaume font l’objet de tries successives. Les grappes sont ensuite transportées rapidement vers le pressoir afin de préserver au mieux les qualités physiques du raisin.
Récolte et vinification
Il y a de multiples façons de faire le vin blanc, la méthode que nous avons choisie correspond au style de vin que nous cherchons à produire.
Des vins fins, élégants, digestes et aptes au vieillissement.
Après le travail de sélection des raisins dans le vignoble, ce qui nous semble le plus important est l’art du pressurage.
Nos vendangeurs sont formés pour sélectionner les meilleures grappes lors de la récolte, mais le chenin blanc mûrit de façon inégale, et sur une même grappe il y a souvent des raisins de maturité différente.
Nous nous appuyons alors sur la science et la physique pour perfectionner la sélection manuelle.
L’objectif est de presser le raisin sans en extraire trop les tanins et d’éliminer toute matière végétale, ou terreuse, du jus final.
Seul un pressurage délicat et fractionné permet d’extraire le jus des raisins les plus mûrs et de les séparer du jus des baies les moins mûres, qui ont une peau et une chair plus ferme.
À aucun moment de notre processus de vinification (fermentation, vieillissement) le jus de raisin, ou le vin fini, n’entre en contact avec le bois ou autres intrants.
Nous pensons que la véritable expression du chenin blanc provient du jus de raisin pur, sans facteurs extérieurs affectant le goût du vin et son origine.
Le fruit dans sa pureté.
Valeurs et convictions
Notre objectif principal est de produire des vins uniques et de haute qualité. Nous nous efforçons de le faire dans le respect de :
- L’environnement – à la fois au quotidien et pour les générations à venir.
- Des Hommes – à la fois nos collaborateurs et nos clients.
- Du Terroir Angevin – avec sa riche histoire et ses traditions en tant que région viticole.
- Du millésime – et ses spécificités météorologiques.
Le Logis de la Giraudière
Au coeur de la vallée de la Loire, à 20 kilomètres au sud ouest d’Angers, c’est au Logis de la Giraudière, propriété familiale et gentilhommière de la fin du XVIIIème siècle que nous vous accueillons pour découvrir la propriété et déguster nos vins.
Pensez à nous contacter pour organiser votre visite !
Florent Baumard
Florent Baumard agace prodigieusement les conservateurs de tout poil, et particulièrement les champions du politiquement correct en viticulture et vinification, des doux dingues de la nature bonne et bienfaisante aux grands manipulateurs du vin (authentique), expression aussi stupide, vous l’avouerez, que celle de musique ou de peinture (authentique)! Son tort, c’est de croire au progrès, à la science (mais avec conscience), et de faire des vins à son image, impeccables, bien élevés, bref non rebelles et de bonne compagnie. Ce qui n’interdit pas l’audace. Mozart, c’est bien plus révolutionnaire que Presley.
Bettane & Desseauve - le Monde 2